samedi 23 février 2008

Le classique et l'indien

La peinture comme le théâtre a ce don de nous transporter ailleurs. Dans "le classique et l'indien" Gérard Garouste met son âme à nu et nous emmène en voyage au travers d'une réflexion drolatique.

Invité à regarder, par des "oculi", l'intérieur d'une sorte de chapiteau, le spectateur découvre d'abord des détails de la peinture réalisée par l'artiste. Une fresque inspirée des écrit de Rabelais et qui constitue à la fois le support et le sujet de cette performance.

Progressivement l'artiste accompagné de son double, Denis Lavant (d'une justesse incroyable), dévoile la toile comme s'il devenait lui-même une extension de son oeuvre.

Tout en exprimant la relation profonde entre la peinture et les mots, il nous fait part des contradictions de la pensée.
Nous sommes devant le mystère de la création, le mystère du monde et le mystère d'être au monde. Un moment profondément poétique, brillant, saturés de sens…

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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