La peinture comme le théâtre a ce don de nous transporter ailleurs. Dans "le classique et l'indien" Gérard Garouste met son âme à nu et nous emmène en voyage au travers d'une réflexion drolatique.
Invité à regarder, par des "oculi", l'intérieur d'une sorte de chapiteau, le spectateur découvre d'abord des détails de la peinture réalisée par l'artiste. Une fresque inspirée des écrit de Rabelais et qui constitue à la fois le support et le sujet de cette performance.
Progressivement l'artiste accompagné de son double, Denis Lavant (d'une justesse incroyable), dévoile la toile comme s'il devenait lui-même une extension de son oeuvre.
Tout en exprimant la relation profonde entre la peinture et les mots, il nous fait part des contradictions de la pensée.
Nous sommes devant le mystère de la création, le mystère du monde et le mystère d'être au monde. Un moment profondément poétique, brillant, saturés de sens…
samedi 23 février 2008
Corps-texte
Dans le quartier de la Goutte d’Or, à l'affiche du Lavoir Moderne Parisien, "M.A.M.A.E" (Meurtre Artistique Munition Action Explosion) et "WOMEN 68 même pas mort" de Nadège Prugnard.
Un théâtre qui se veut « critique de son temps », qui prend à bras le corps l'actualité. Texte provocateur, violent, qui bouscule les conventions et nous fait réfléchir.
"Un univers charnel et révolté.
Corps-texte. Voilà ce que sont Nadège Prugnard et son écriture. Elles pulsent, scandent, martèlent.
Corps et esprit meurtris et pourtant agiles, rugissants et frondeurs.
Pulsion scansion contraction : accouchement, choc, éjaculation. Un cri de rage et d'amour aussi. Un tourbillon. Quelque chose d'ultime et d'obsédant. Une musique puissante, un parfum enivrant. Celui de cette chair, de ce sexe, si loin, si près. Ça pleure, ça chante, ça éructe !
Une écriture en rouge sang, à la beauté écorchée, avec sous la peau blanche et les cicatrices à vif, creusées à l'air vicié du monde, la chair qui tangue, qui bat la mesure et qui n'attend pas.
De l’intime au politique, de l’organique au philosophique : une révolte, un cri, un spasme, un râle, un feu brûlant… Un désir fou de vivre.
Ceux de cette mariée offerte et mise à nu, vraie fausse vierge post-punk. Pour nous, ses célibataires même !"
Walter Dimonio Eseinstein
Choc des mot qui s'imposent sans jamais s'arrêter. Phrases qui s’emmêlent. Parole rythmique. Verbe rempli d'audace, de rire et d'obscénité. Cela m'a dérangé. Interrogé. Bouleversé.
Un théâtre qui se veut « critique de son temps », qui prend à bras le corps l'actualité. Texte provocateur, violent, qui bouscule les conventions et nous fait réfléchir.
"Un univers charnel et révolté.
Corps-texte. Voilà ce que sont Nadège Prugnard et son écriture. Elles pulsent, scandent, martèlent.
Corps et esprit meurtris et pourtant agiles, rugissants et frondeurs.
Pulsion scansion contraction : accouchement, choc, éjaculation. Un cri de rage et d'amour aussi. Un tourbillon. Quelque chose d'ultime et d'obsédant. Une musique puissante, un parfum enivrant. Celui de cette chair, de ce sexe, si loin, si près. Ça pleure, ça chante, ça éructe !
Une écriture en rouge sang, à la beauté écorchée, avec sous la peau blanche et les cicatrices à vif, creusées à l'air vicié du monde, la chair qui tangue, qui bat la mesure et qui n'attend pas.
De l’intime au politique, de l’organique au philosophique : une révolte, un cri, un spasme, un râle, un feu brûlant… Un désir fou de vivre.
Ceux de cette mariée offerte et mise à nu, vraie fausse vierge post-punk. Pour nous, ses célibataires même !"
Walter Dimonio Eseinstein
Choc des mot qui s'imposent sans jamais s'arrêter. Phrases qui s’emmêlent. Parole rythmique. Verbe rempli d'audace, de rire et d'obscénité. Cela m'a dérangé. Interrogé. Bouleversé.
dimanche 17 février 2008
samedi 9 février 2008
France le Thaï
vendredi 8 février 2008
Zoé Zoé, femmes du monde
Titouan Lamazou nous emmène pour un voyage autour du monde au travers du regard de femmes.
C'est beau, esthétique et poétique.
La vie est là, belle et souriante, sans cacher ni accepter ce qu'il y a de plus dur : pauvreté, viols, excision, prostitution...
Une exposition qui traverse les frontières et nous incite à l'ouverture sur l'autre.
C'est beau, esthétique et poétique.
La vie est là, belle et souriante, sans cacher ni accepter ce qu'il y a de plus dur : pauvreté, viols, excision, prostitution...
Une exposition qui traverse les frontières et nous incite à l'ouverture sur l'autre.
lundi 4 février 2008
Paris insolite
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